IcilaCreuse, innove en faisant le portrait non plus de personnes, mais de toute une corporation de petits commerces, qu'il faut à tout prix sauvegarder. Pour cela, il n'est pas besoin de manifester dans la rue mais tout simplement de continuer à les fréquenter et de nous les faire découvrir. Ouvertes 7 jours sur 7, toutes ces boucheries, charcuteries, boulangeries, merceries, quincailleries, stations service, offrent leur gentillesse, en plus de leur savoir-faire et de leur marchandise. Souvent, l'épicier, le boulanger, le boucher-charcutier passent encore dans les campagnes, au service d'une population souvent âgée et immobilisée. Ils résistent encore mais pour combien de temps au laminage des grandes surfaces qui monopolisent tout, qui pèsent sur les cours de l'agro-alimentaire et de la viande, sur la qualité du pain, avec leurs groupements d'achat ; qui avec leur MacDo et autres cafétéria... affadissent le goût de notre nourriture. Plutôt que de photographier les innombrables échoppes aux devantures fermées à tout jamais, icilaCreuse, va donc battre la campagne pour vous faire découvrir un circuit de petits commerces de proximité à fréquenter à l'occasion. En préparation : Un boulanger. Sa journée, la nuit dans le fournil, son magasin, ses tournées dans les campagnes...

Appel à contribution : Vous aimez votre "petit commerçant", et il vous le rend bien. Contactez moi, j'irai lui rendre visite.

La quincaillerie-bazar de Monique et Raymond ROBY On y trouve même l'introuvable ! Chénérailles - 16 décembre 2001

	Fondée en 1842, la maison Paul DAVID est au départ une entreprise de serrurerie et de ferronnerie. Ensuite, l'activité s'étend à la fabrication de machines agricoles et à la mécanique de précision. Parallèlement, on vend de tout dans le magasin, de la poudre à canon aux ustensiles ménagers. Prospère, l'atelier utilise largement le trottoir. C'est le gendre, Clément ROBY qui prend la succession au début du siècle.
	Le temps semble s'être arrêté dans le magasin. Il est comme cela depuis 20, 30, 40 ans ? Ce qui frappe, c'est la diversité des marchandises exposées. Le désuet cotoie l'indispensable. Sur le comptoir, une balance à côté d'un casier où sont disposées des pointes de tous calibres. Ici, la patronne pèse les pointes, pas d'emballage qui coûte parfois plus cher que son contenu et qui force à acheter plus que l'on en a besoin, une feuille de papier journal fait l'affaire, et en plus, on a de la lecture...
	Où porter le regard, dans ce bric à brac. Apparemment, seule la patronne s'y retrouve, car l'agencement des rayons défie les lois du marketing moderne :-) Un client rentre, il est en panne. Il montre à Raymond un robinet défectueux, miracle, un robinet tout neuf sort d'un tiroir, avec en prime les conseils de montage. Il faut dire que Raymond était artisan plombier... Pendant ce temps, Monique discute avec une cliente. Il faut bien prendre le temps de papoter un peu...
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